Elu député à Sambava, il succède à Christine Razanamahasoa à la tête de cette institution. Son élection a quelque peu déjoué les pronostics. Certains médias locaux prédisaient encore l’élection de Marie Michelle Sahondrarimalala, ancienne ministre de l’Education nationale, à l’ouverture de la session spéciale de l’Assemblée nationale en début de semaine. Les rumeurs sur l’élection de Justin Tokely n’ont commencé à circuler qu’avant-hier soit la veille du scrutin.
Réconciliation
La séance s’est poursuivie quelques dizaines de minutes après, avec l’élection de six vice-présidents représentant les anciens Chefs-lieux de Province. Candidats uniques, les députés issus et présentés par l’IRMAR, ont été élus quasiment à l’unanimité. Augustin Andriamananoro, ancien ministre de la Communication et de la Culture, a été élu vice-président pour Antananarivo avec 151 voix. Mamangy Norbert, député de Sambava, a remporté la vice-présidence pour Antsiranana avec 150 voix. Fomendraza Haingo Elisette, ancienne ministre de la Population et élue d’Ambositra, a obtenu la vice-présidence pour Fianarantsoa avec 155 voix. Soafilira Princia, ancienne ministre de la Population, a été désignée vice-présidente pour Mahajanga avec 152 voix. Lucien Irmah Naharimamy, ancienne ministre de la Population et députée de Toamasina I, a pris la vice-présidence pour Toamasina avec 148 voix. Tinoka Roberto Raharoarilala, ancien ministre et élu de Toliara I, a été nommé vice-président pour Toliara avec 148 voix. Bien que présentés par la majorité présidentielle, ces candidats ont bénéficié d’un soutien massif des députés. La campagne électorale a d’ailleurs été marquée par une scène de réconciliation entre les amis d’autrefois devenus adversaires, Tinoka Roberto Raharoarilala et Siteny Randrianasoloniaiko. La séance a continué tard hier dans la nuit avec l’élection des autres membres du bureau permanent, incluant trois questeurs, le rapporteur général et le rapporteur général adjoint. La question du vice-président de l’Opposition parlementaire n’a pas été tranchée hier au moment où nous avons quitté la Chambre basse. Avec le bureau permanent désormais en place, le groupement politique IRMAR devra dorénavant s’atteler à la proposition du nom du nouveau Premier ministre.
L.A.